mercredi 17 juillet 2013

Le journal de Ma Yan

Ma Yan et Pierre Haski
Synopsis :
Ma Yan, fille de paysans très pauvres du nord-ouest de la Chine, apprends un jour que sa famille n'a plus les moyens de l'envoyer à l'école. A 12 ans, tous ses rêves s'eddondrent. Pour crier sa révolte, la jeune fille écrit plusieurs carnets, où elle raconte son quotidien, très rude. Bouleversée par le désespoir de sa fille, la mère de Ma Yan confie les carnets à des Français de passage dans ce village du bout du monde. Parmis eux, le journaliste Pierre Haski, correspondant français de Libération à Pekin... La bouteille à la mer est arrivée à bon port.
Coûte : 4, 95 €
187 pages
En poche
Le livre de poche jeunesse
Sorti en 2003.

Ma critique :  j'avais trouvé ce livre d'occasion et, désirant en savoir plus sur la Chine à cette époque pas si lointaine, j'ai craqué. J'ai profité du challenge monde livresque pour le sortir de ma PAL où il moisissait depuis un moment, redoutant depuis un moment ce que j'allais y trouver et repoussant l'échéance. La couverture ne m'inspire rien de particulier, et comme il s'agit d'une autobiographie, je ne connaissais pas l'auteur, une jeune fille d'environ mon âge. J'ai bien aimé ce livre, et je ne me permettrait pas de juger, car il s'agit de quelque chose qui s'est vraiment passé, d'un témoignage.
  On découvre rapidement Ma Yan, écolière qui nous compte sa vie, essayant de conjuguer école et maison avec difficulté. En effet, comme elle est fille de paysans, ses parents ont un revenu très insuffisant et elle raconte combien il est difficile pour elle et sa famille de subvenir à leurs besoins. Son histoire m'a émue et parfois donné envie de me révolter contre cette autorité injuste ; le récit est difficile à supporter parfois, compte tenu de l'injustice et de la souffrance endurée. La fin est heureuse, et laisse entendre que, grâce à Ma Yan, de nombreux écoliers ont eu droit à une vraie vie d'écolière, et que le monde a enfin su ce qui se passait dans la Chine rurale, complètement opposée à la Chine modernisée, avec Pékin, HongKong... Ne connaissant pas beaucoup l'histoire de ce pays, ce roman a été très instructif pour moi, autant pour la partie historique que pratique, ce qu'ils mangeaient... J'ai par contre remarqué quelques incohérences de la part de la collégienne, comme par exemple son oppinion sur les gens qui change parfois radicalement et très vite.
  Étant donné ma proximité d'âge avec Ma Yan, celle-ci m'a d'autant plus émue que nos situations sont très différentes l'une de l'autre. Je l'ai trouvé très courageuse et persévérante, deux qualités que j'admire. Elle devient de plus en plus mature, mais ses réflexions ne changent pas : toujours le même objectif, toujours la même humilité. 
  Evidemment, pas une pointe d'humour dans ce récit ; tout est sérieux, et j'ai trouvé que l'auteur écrivait remarquablement bien. Pas compliqué à comprendre, vocabulaire très simple, avec des notes d'explications de la part des éditions, expliquant la vie en Chine pour les ignorants dans mon genre. 
  J'ai passé un bon moment, émue par ce témoignage d'une vie dure et heureusement, allégée grâce aux dons provoqués par les carnets de Ma Yan, qui ont été publiés.

Ma note : 7/10
Quelques moments agréables dans la lecture !

  

2 commentaires:

  1. J'aime les témoignages, c'est toujours très émouvants de lire le vécu des personnes.
    Je ne connais pas du tout, mais j'aime ton avis.
    On fait des jolies découvertes parfois, en occasion.
    Bisous

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    Réponses
    1. J'espère que tu pourras le lire, alors parce qu'il est vraiment très intéressant. Bises !

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