samedi 3 janvier 2015

Chroniques express [ 7 ] : Jacques le fataliste et son maître & le père Goriot

Ces chroniques express seront un peu différentes des précédentes puisqu'elles présenteront maintenant à chaque fois deux classiques, de sorte à faire des chroniques "moyennes", entre la taille des chroniques que je fais habituellement et celle des chroniques express. Bonne découverte ;)

Denis Diderot
Synopsis :
Roman satirique et moderne à bien des égards, 'Jacques le fataliste' conte les aventures du valet Jacques, persuadé que tout ce qui doit arriver sur terre est 'déjà écrit là haut', et de son maître. Le récit basé sur les amours de Jacques et la vengeance du maître auprès d'un gentilhomme qui l'a trompé, pose par de nombreuses digressions le problème de la liberté de l'Homme. 
Sorti en 1796.
Ma critique : je n'ai pas spécialement aimé ce livre que j'ai trouvé assez long (oui, malgré le fait qu'il ne fasse que 300 pages), j'ai compris que l'auteur se moquait de la tradition du roman et qu'il utilisait l'ironie, mais de quelle manière et à quelle fin ça, je n'ai pas réussi à le déterminer. Sûrement une erreur de compréhension, mais je dois dire que la manière d'écrire de l'auteur m'a assez souvent agacé.

  Au départ, Jacques devait raconter l'histoire de ses amours à son maître, mais il est tout le temps interrompu par un événement ou l'histoire des autres (ce qu'on appelle les récits encadrés). Ces récits sont tous assez singuliers, surtout celui de Mme de La Pommeraye. Je ne peux pas nier l’originalité de l'auteur à travers le style de sa narration, mais je me suis ennuyée assez souvent et j'en ai parfois eu marre de ma lecture au point de vouloir l'arrêter.

  En plus des récits comme celui de La Pommeraye, j'ai bien aimé le fatalisme de Jacques, dont je retiendrai la phrase fétiche : "il était donc écrit là-haut.. !".

  Une chronique vraiment courte, mais je ne savais pas spécialement quoi dire, peut-être que je le comprendrai plus quand je l'aurai étudié.
 ~ Livre sympa mais sans plus... 7/10 ~
Honoré de Balzac
Synopsis :
Rastignac est un jeune provincial qui cherche à s'insérer dans la société parisienne. Il lui manque les manières et l'argent. Pour parvenir, il côtoie les femmes du monde, mais reste attaché à son voisin de la pension Vauquer, le père Goriot, vieillard malheureux abandonné de ses filles. Vautrin, forçat évadé, Marsay, politicien ambitieux, et Rubempré, écrivain talentueux, sont animés du même désir de pouvoir. Ils apprennent, chacun à leur manière, les complicités et les alliances indispensables dans une société gouvernée par les intérêts. Seules figures du désintéressement : le père Goriot, vaincu par son amour paternel, et Mme de Beauséant, abandonnée du Tout-Paris. La passion bout dans cette maison comme dans une cocotte-minute, les pages se tournent toutes seules ; c'est ce que chaque palier de la pension Vauquer est devenu.
Sorti en 1835. 

Ma critique : je pensais apprécier ce roman et c'est en effet ce qui s'est passé, encore plus que prévu.  

  Le père Goriot, c'est l'histoire d'un vieux monsieur résident dans une pension "bourgeoise". Le narrateur parle également des autres pensionnaires, du passé du père Goriot. J'ai été assez surprise que Honoré de Balzac mette le père Goriot en scène de cette manière, je pensais qu'il serait réellement le personnage principal de l'histoire, alors qu'il y en a plusieurs autres sur lesqeuls l'histoire se fixe, comme Eugène Rastignac.

  Ce roman m'a vraiment passionné et je n'ai pas du tout ressenti d'ennui : il y avait toujours un événement, une intrigue, portés par la plume excellente d'Honoré de Balzac. Elle décrit sans difficulté un style de vie particulier et a su m'indigner par la description du comportement de certaines personnes, comme les filles de M. Goriot. 

  La fin est une des parties les plus surprenantes et me donne envie de lire les autres romans car comme vous le savez peut-être, la comédie humaine forme un ensemble des romans de cette auteur et nombre de personnes de cette histoire sont présents dans d'autres romans, comme par exemple la maison Nucingen.

  Le personnage que je souhaite en particulier suivre les futures aventures est Eugène Rastignac, la seule personne à s'être attachée au père Goriot. Il a bien plus fait preuve de qualités d'âme que les autres personnages et sa manière d'agir m'a beaucoup plu. C'est aussi le personnage à travers lequel se traduit l'ambition des "arrivants", qui veulent accéder à la haute société. Les passages où il découvre l'amour et la vraie personnalité de certaines personnes sont très intéressants. La dernière chose qu'il dit à la fin du roman donne encore plus envie de suivre ses futures aventures.

  En conclusion, le père Goriot est d'après moi un très bon roman, que j'ai bien plus apprécié que le colonel Chabert. Cette expérience me donne envie de découvrir d'autres romans de cet auteur dont j'ai trouvé le style très séduisant.

 ~ Très bon livre...9/10 ~

4 commentaires:

  1. Contente de voir de belles chroniques sur les classiques :)

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  2. Je suis contente que tu aies apprécié Balzac, tu vas te régaler à lire peu à peu les romans de la Comédie humaine, c'est un monde passionnant !

    Et très bonne année à toi et à toute ta famille :-)

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    Réponses
    1. Oui, je pense bien :)
      Merci, bonne année 2015 à toi aussi !

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