Ces chroniques express seront un peu
différentes des précédentes puisqu'elles présenteront maintenant à
chaque fois deux classiques, de sorte à faire des chroniques "moyennes",
entre la taille des chroniques que je fais habituellement et celle des
chroniques express. Bonne découverte ;)
Beaumarchais
Synopsis :
Ah ! le triste sire ! Gros, court, gris, pommelé, rusé, blasé qui guette
et furète, gronde et geint tout à la fois. Il est encore avare, brutal,
amoureux et jaloux... Et la belle Rosine, sa jeune pupille, est
l'infortunée victime de cette odieuse flamme... Mais le ciel protège,
dit-on, ceux qui s'aiment. Et Figaro, le gai, l'impertinent,
l'irremplaçable Figaro a tôt fait de voler au secours de son maître le
comte Almaviva. La belle est cloîtrée ? Le vieillard méfiant ? Qu'à cela
ne tienne ! Et le voilà qui court, trompe et invente l'habile
stratagème pour sauver les amants. Un enlèvement ? À la bonne heure ! La
difficulté de réussir ne fait qu'ajouter à la nécessité d'entreprendre,
s'exclame le rusé.
Sorti en 1775.
Ma critique : je ne savais pas exactement à quoi m'attendre en commençant cette pièce de théâtre, mais j'étais assez enthousiaste du fait qu'elle se passe à Séville, en Espagne... Évidemment, dans une pièce de théâtre le cadre n'est pas mis en avant, mais ça donne déjà du charme à l'histoire. Au final j'ai eu une bonne surprise avec cette pièce de théâtre qui m'a fait passé un agréable moment.
J'avoue honteusement avoir passé la préface, mais je dois dire qu'elle faisait environ 40-60 pages et que je préférais lire la pièce... Cette pièce met en avant plusieurs personnages : le comte Almaviva amoureux de Rosine qui est enfermée par son tuteur Bartholo qui l'aime également. Le comte va se faire aider par Figaro, son ancien valet, pour parler à Rosine. Il s'agit d'un début d'intrigue assez classique, (voir cliché ; ce n'est pas pour rien que l'intrigue se déroule en Espagne...) mais Beaumarchais réussi à se démarquer grâce à des personnages particuliers, surtout Rosine et Figaro, mais aussi à des moments drôles, notamment la scène où le comte se déguise en soldat et va chez Bartholo, je ne le croyais pas aussi drôle. Cette scène m'a fait penser à la pièce de Molière, les fourberies de Scapin, après tout c'est le même genre, la comédie.
J'aimerais en apprendre plus sur Figaro qui m'a réellement paru être le personnage le plus intéressant de cette pièce, et je pense que ce sera chose faite dans la pièce suivante de la trilogie, le mariage de Figaro. Eh oui, je compte bien continuer de lire les pièces de l'auteur car la suite m'a l'air d'être intéressant, même la troisième qui n'est pourtant pas bien connue, la mère coupable.
En conclusion, si vous passez votre bac de français à la fin de l'année ou même si vous voulez enrichir votre culture littéraire, il s'agit d'une pièce de théâtre que je vous recommande car elle est facile à suivre et agréable.
J'avoue honteusement avoir passé la préface, mais je dois dire qu'elle faisait environ 40-60 pages et que je préférais lire la pièce... Cette pièce met en avant plusieurs personnages : le comte Almaviva amoureux de Rosine qui est enfermée par son tuteur Bartholo qui l'aime également. Le comte va se faire aider par Figaro, son ancien valet, pour parler à Rosine. Il s'agit d'un début d'intrigue assez classique, (voir cliché ; ce n'est pas pour rien que l'intrigue se déroule en Espagne...) mais Beaumarchais réussi à se démarquer grâce à des personnages particuliers, surtout Rosine et Figaro, mais aussi à des moments drôles, notamment la scène où le comte se déguise en soldat et va chez Bartholo, je ne le croyais pas aussi drôle. Cette scène m'a fait penser à la pièce de Molière, les fourberies de Scapin, après tout c'est le même genre, la comédie.
J'aimerais en apprendre plus sur Figaro qui m'a réellement paru être le personnage le plus intéressant de cette pièce, et je pense que ce sera chose faite dans la pièce suivante de la trilogie, le mariage de Figaro. Eh oui, je compte bien continuer de lire les pièces de l'auteur car la suite m'a l'air d'être intéressant, même la troisième qui n'est pourtant pas bien connue, la mère coupable.
En conclusion, si vous passez votre bac de français à la fin de l'année ou même si vous voulez enrichir votre culture littéraire, il s'agit d'une pièce de théâtre que je vous recommande car elle est facile à suivre et agréable.
~ Très bon livre... 4/5 ~
(Techniquement ça compte comme une nouvelle série, mais en vrai comme c'est un classique on va dire que non :p)
(Re : l'image, au cas où vous n'auriez pas remarqué, c'est Séville !)
Molière(Re : l'image, au cas où vous n'auriez pas remarqué, c'est Séville !)
Synopsis :
Comment Alceste, qui n'aime que la vérité, la sincérité, la droiture,
lui qui est la rigidité faite homme, comment a-t-il pu s'éprendre de
Célimène, qui représente tout ce qu'il déteste : l'hypocrisie, la
légèreté, le persiflage, les apparences ? Il a pourtant bien succombé
aux charmes de la jeune veuve, et voudrait qu'elle ne se consacre qu'à
lui, qu'elle renonce à cette mondanité qu'il hait tant. Évidemment, elle
n'en a aucunement l'intention.
Sorti en 1666.
Ma critique : j'avais eu à lire il y a quelques années une pièce de Molière, les fourberies de Scapin. J'avais plutôt bien aimé, même si sans plus. Quand on découvre le théâtre à 12 ans en général on n'est pas plus attiré que ça. Je ne sais pas exactement si cette fois l'expérience a mieux marché, je pense que j'arrive à apprécier la pièce avec "l'âge".
Cette pièce a au moins un mérite : elle m'a fait réfléchir à la notion d'hypocrisie et au ridicule du personnage d'Alceste. C'est ce côté critique que j'aime dans l'écriture de Molière, et on le retrouve bien ici. Par contre j'ai eu parfois un peu de mal avec sa manière de tourner ses phrases, même si ce n'était pas en soi un obstacle très difficile à surmonter.
Je n'ai pas grand chose à dire sur l'intrigue en elle-même ; ça m'a plu mais c'est vraiment particulier. Je ne suis pas sûre d'avoir toujours réussi à saisir l'ironie de l'auteur, mais j'ai passé un moment pas mauvais, et j'aimerais bien retenter l'expérience, avec Dom Juan par exemple.
Une pièce dont je n'arrive pas encore à tout saisir la complexité, mais Molière est indéniablement un auteur à découvrir et je vous invite fortement à le faire ! (en plus ça se lit vite...)
Cette pièce a au moins un mérite : elle m'a fait réfléchir à la notion d'hypocrisie et au ridicule du personnage d'Alceste. C'est ce côté critique que j'aime dans l'écriture de Molière, et on le retrouve bien ici. Par contre j'ai eu parfois un peu de mal avec sa manière de tourner ses phrases, même si ce n'était pas en soi un obstacle très difficile à surmonter.
Je n'ai pas grand chose à dire sur l'intrigue en elle-même ; ça m'a plu mais c'est vraiment particulier. Je ne suis pas sûre d'avoir toujours réussi à saisir l'ironie de l'auteur, mais j'ai passé un moment pas mauvais, et j'aimerais bien retenter l'expérience, avec Dom Juan par exemple.
Une pièce dont je n'arrive pas encore à tout saisir la complexité, mais Molière est indéniablement un auteur à découvrir et je vous invite fortement à le faire ! (en plus ça se lit vite...)
~ Bon livre... 4/5 ~
Tu vas finir par me convaincre de laisser sa chance au théâtre ^^
RépondreSupprimerMais oui ! Certes on ne ressent pas le même intérêt que pour les romans contemporains, mais ça reste intéressant & important pour notre culture G ^^
SupprimerAah Le Misanthrope, je me souviens quand je l'ai lu pour mon bac de français, c'est une pièce que j'ai pris un peu de temps à comprendre ^^ Bonne lecture à toi :)
RépondreSupprimerJe ne suis pas trop théâtre à lire mais j'ai beaucoup aimé ces pièces ;)
RépondreSupprimerT'inquiète pas, je passe toujours les préfaces ^^
RépondreSupprimerLe résumé du Barbier de Séville me fait penser à L'École des Femmes !
Le personnage du Misanthrope à l'air assez original, donc pourquoi pas :)
Je n'en ai lu aucun mais je sais que j'aime bien Molière :D
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