Synopsis :
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Leonard Peacock. C'est aussi le jour où il dissimule une arme à feu dans son sac. Parce que, c'est décidé, il va tuer son ex-meilleur ami, puis lui-même, avec le P38 ayant appartenu à son grand-père. Mais il doit tout d'abord faire ses adieux aux quatre personnes qui ont le plus compté pour lui : Walt, son voisin littéralement obsédé par Humphrey Bogart, Baback, un camarade de classe violoniste virtuose, Lauren, la fille de pasteur dont il est amoureux, et Herr Silverman, qui enseigne l'histoire de l'Holocauste au lycée.
Leonard va parler à chacun d'entre eux, révélant progressivement ses secrets tandis que l'heure tourne et qu'approche le moment de vérité. Explorant sans fausse pudeur les choix impossibles auxquels Leonard se retrouve confronté, Matthew Quick nous offre une perspective unique sur une journée de la vie d'un adolescent perturbé. « Le P38 sera peut-être mon cadeau quand je le déballerai pour tirer sur Asher Beal.
C'est probablement le seul cadeau que je recevrai aujourd'hui. En plus du flingue, il y a quatre paquets, un pour chacun de mes amis. Je veux leur dire au revoir correctement. Je veux qu'ils gardent un souvenir de moi. Qu'ils sachent que je tiens à eux et que je suis désolé de ne pas avoir pu être davantage. Désolé d'avoir dû leur fausser compagnie. Qu'ils sachent qu'ils ne sont pas responsables de ce qui va se passer aujourd'hui.
Je ne veux pas qu'ils soient traumatisés par ce que je m'apprête à faire ni qu'ils soient déprimés après. »
Coûte : 17, 90 €
313 pages
En grand format
Robert Laffont
Sorti en 2013.
Attention spoilers en italique !!
Un très grand merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont pour m'avoir envoyé ce roman !!
Ma critique : dès que j'ai lu le résumé de cette nouveauté de la collection R, en curieuse que je suis, j'ai su qu'il me le fallait. Rares sont les livres tels que pardonne-moi, Léonard Peacock, qui réussissent à me convaincre seulement grâce au résumé. En définitive, on peut dire que je ne m'étais pas trompé : j'ai adoré. Bien que ce soit un coup de coeur, je dois dire qu'il y a une chose qui m'a déçue, par contre...
Dès les premières pages, j'ai réussi à entrer dans l'histoire, dans la peau de Léonard Peacock. Au début très mystérieux, ses secrets se dévoilent au fur et à mesure que l'intrigue se déroule. Ce qui est arrivé à Léonard Peacock pourrait être qualifié d'assez banale, certes. Si vous vous attendiez à une suite de folles aventures, vous allez être déçus. Non, ce roman ne raconte pas des aventures imaginaires comme ça, il raconte la réalité, le mal-être d'un adolescent, qui se pose des questions sur le vrai sens de la vie. Or les romans parlant de ce sujet me passionnent, d'autant plus qu'ils sont rares. Matthew Quick, à travers l'exécution méthodique prévue par un jeune garçon, retranscrit avec justesse les doutes sur la vie.
L'histoire a donc eu un énorme impacte sur moi, je me suis sentie très touchée par Léonard. Léonard est un personnage singulier, qui se démarque des autres de sa classe car il n'a pas envie d'être comme tout le monde simplement, sans réfléchir. Pourquoi il m'a touchée ? Par son mal-être, sa faiblesse qu'il essaye de se dissimuler. Il nous apporte des réflexions très intéressantes. Son humour sarcastique est une de ses caractéristiques qui m'a plu d'emblée : ça a servi à me rapprocher encore plus de lui. Ses lettres du futur m'ont tout d'abord un peu déstabilisées, puis je me suis habituée à l'idée. Malheureusement, on ne s'attache pas vraiment aux autres personnages, et même ses "amis" sont assez particuliers.
En ce qui concerne la fin, j'avoue avoir été déçue. L'auteur présente ce qui s'est passé comme une divagation, rien de sérieux alors que le lecteur a ressenti les choses en même temps que Léonard, l'a compris. ça me dérange un peu, mais d'une certaine manière je comprends pourquoi l'auteur a fait ça. Néanmoins, ça n'enlève rien au fait que ce livre soit un coup de cœur car il m'a apporté beaucoup, autant d'émotions déprimantes que positives, une réflexion sur la vie que peu de romans peuvent transmettre. Il n'y a que trois mots pour décrire ce roman : une perle rare.
La plume de l'auteur joue aussi un rôle important dans la construction de cette merveilleuse lecture : sous les traits de Léonard, Matthew Quick a réussit à me toucher, m'émouvoir. L'humour adolescent y est aussi pour beaucoup, avec ses notes de bas de pages et ses commentaires sur les autres, de manière un peu méprisante. Cette manière d'écrire est très bien passée, et je n'ai pas pu m'empêcher de dévorer ce livre, profitant de chaque instant. Certains moments restent particulièrement gravés dans ma mémoire, notamment la fois où Léonard suit les hommes allant travailler et qu'il cherche à dissuader mentalement les gens de suivre cette vie monotone, vide.
Pardonne-moi, Léonard Peacock est un roman d'une extrême justesse. Comme dit le Times, on a besoin de ces romans, car ils remettent en cause la vie qu'on mène sans y penser. C'est donc vraiment extrêmement hypra super bien (vous pouvez voir, grâce à cette accumulation d'adverbes tellement pas littéraires, à quel point j'aime d'amour ce livre !). Je me sens assez frustrée de ne pas réussir à mettre plus de mots sur ce que j'ai ressenti pendant ma lecture, mais j'espère malgré tout avoir réussi à vous donner envie de le lire, car de mon point de vue il le mérite.
Dès les premières pages, j'ai réussi à entrer dans l'histoire, dans la peau de Léonard Peacock. Au début très mystérieux, ses secrets se dévoilent au fur et à mesure que l'intrigue se déroule. Ce qui est arrivé à Léonard Peacock pourrait être qualifié d'assez banale, certes. Si vous vous attendiez à une suite de folles aventures, vous allez être déçus. Non, ce roman ne raconte pas des aventures imaginaires comme ça, il raconte la réalité, le mal-être d'un adolescent, qui se pose des questions sur le vrai sens de la vie. Or les romans parlant de ce sujet me passionnent, d'autant plus qu'ils sont rares. Matthew Quick, à travers l'exécution méthodique prévue par un jeune garçon, retranscrit avec justesse les doutes sur la vie.
L'histoire a donc eu un énorme impacte sur moi, je me suis sentie très touchée par Léonard. Léonard est un personnage singulier, qui se démarque des autres de sa classe car il n'a pas envie d'être comme tout le monde simplement, sans réfléchir. Pourquoi il m'a touchée ? Par son mal-être, sa faiblesse qu'il essaye de se dissimuler. Il nous apporte des réflexions très intéressantes. Son humour sarcastique est une de ses caractéristiques qui m'a plu d'emblée : ça a servi à me rapprocher encore plus de lui. Ses lettres du futur m'ont tout d'abord un peu déstabilisées, puis je me suis habituée à l'idée. Malheureusement, on ne s'attache pas vraiment aux autres personnages, et même ses "amis" sont assez particuliers.
En ce qui concerne la fin, j'avoue avoir été déçue. L'auteur présente ce qui s'est passé comme une divagation, rien de sérieux alors que le lecteur a ressenti les choses en même temps que Léonard, l'a compris. ça me dérange un peu, mais d'une certaine manière je comprends pourquoi l'auteur a fait ça. Néanmoins, ça n'enlève rien au fait que ce livre soit un coup de cœur car il m'a apporté beaucoup, autant d'émotions déprimantes que positives, une réflexion sur la vie que peu de romans peuvent transmettre. Il n'y a que trois mots pour décrire ce roman : une perle rare.
La plume de l'auteur joue aussi un rôle important dans la construction de cette merveilleuse lecture : sous les traits de Léonard, Matthew Quick a réussit à me toucher, m'émouvoir. L'humour adolescent y est aussi pour beaucoup, avec ses notes de bas de pages et ses commentaires sur les autres, de manière un peu méprisante. Cette manière d'écrire est très bien passée, et je n'ai pas pu m'empêcher de dévorer ce livre, profitant de chaque instant. Certains moments restent particulièrement gravés dans ma mémoire, notamment la fois où Léonard suit les hommes allant travailler et qu'il cherche à dissuader mentalement les gens de suivre cette vie monotone, vide.
Pardonne-moi, Léonard Peacock est un roman d'une extrême justesse. Comme dit le Times, on a besoin de ces romans, car ils remettent en cause la vie qu'on mène sans y penser. C'est donc vraiment extrêmement hypra super bien (vous pouvez voir, grâce à cette accumulation d'adverbes tellement pas littéraires, à quel point j'aime d'amour ce livre !). Je me sens assez frustrée de ne pas réussir à mettre plus de mots sur ce que j'ai ressenti pendant ma lecture, mais j'espère malgré tout avoir réussi à vous donner envie de le lire, car de mon point de vue il le mérite.
~ Coup de cœur...5/5 ~
J'ai bien envie de le lire ce livre !!
RépondreSupprimerAlors fais-le, il en vaut le coup :D
SupprimerCe roman m'a l'air d'être vraiment bien :) En tout cas, j'accroche au résumé :)
RépondreSupprimerIl l'est !!! Le résumé est très fort, à l'image du roman :)
SupprimerAu début, ce roman ne me faisait pas plus envie que cela... Mais si l'occasion se présente, je pense que je le découvrirai car ta chronique donne envie =)
RépondreSupprimerN'hésite pas à le lire si tu en as l'occasion ! ^^
SupprimerOui le voilà cet avis que j'attendais tant ! Et wouaah j'ai juste envie de me jeter sur ce livre maintenant. Si tu l'aimes d'amour, alors j'espère aussi l'aimer d'amour, au moins tout autant que toi ! ♡
RépondreSupprimerJe le souhaite aussi, j'aimerais que chaque personne comprenne à quel point ce livre est merveilleux ♥
SupprimerCoup de coeur pour ce roman... je suis entièrement d'accord avec ton avis :D
RépondreSupprimerContente qu'il t'ait également beaucoup plu :D
SupprimerJe dois dire que rien le résumé me convainc aussi, ravie de découvrir ton avis et merci pour la découverte :)
RépondreSupprimerJe suis très heureuse de te l'avoir fait découvrir :D
SupprimerJolie chronique :D Il fait parti des nombreux livres qui sont dans ma PAL, un jour je le lirai mais pas demain, demain c'est challenge de l'été ! haha.
RépondreSupprimerJ'espère qu'il te plaira aussi :D eh oui, le challenge de l'été ^^
SupprimerMerci :3