vendredi 13 novembre 2015

The old man and the sea // Le vieil homme et la mer

Ernest Hemingway
Synopsis :
Le roman met en scène deux personnages principaux : Santiago, un vieux pêcheur pauvre, et Manolin, jeune garçon tendre. L’histoire se déroule à Cuba, dans un petit port près du Gulf Stream.
Manolin accompagne Santiago à la pêche, mais ils n’ont rien pris depuis 84 jours. Les parents de Manolin qui trouvent que Santiago est « salao » ou « salado », c'est-à-dire malchanceux, décident qu’il embarquera sur un autre bateau, celui-ci ramène en effet trois grosses prises en une semaine!
Chaque soir Manolin voit le vieux revenir bredouille, cela lui cause une grande tristesse, il l’aide à remonter la barque, les lignes et le harpon. La voile, usée et rapiécée, roulée autour du mât, figure le drapeau en berne de la défaite. Le jeune garçon lui trouve de quoi manger et prend soin de lui, il a peur de le voir « partir », il n’est pas question de pitié, mais d’amour et de respect.
Sorti en 1952.


Ma critique : j'avais très envie de découvrir ce classique, commençant à m'intéresser à la littérature anglaise et américaine. Je ne savais pas exactement à quoi m'attendre et je ne sais pas non plus quoi en penser maintenant. Je pense être un peu perplexe même si j'ai apprécié cette lecture (faite en VO !).

  L'histoire se concentre sur le vieil homme (étrange n'est-ce-pas ?), un pêcheur n'arrivant plus à attraper des poissons, ces aventures sont donc "inhabituelles" en soi même si à première vue ça ne concerne que le quotidien d'un pêcheur. Il est accompagné de Manolin, un garçon avec qui il a une amitié à la fois d'une grande simplicité et d'une grande profondeur. Celui-ci continue à pêcher avec le vieil homme alors que ses proches lui ordonnent d'arrêter. 

  Il s'agit d'une histoire qui met longtemps à se mettre en place et dont l'action est lente bien qu'il ne fasse environ que 200 pages, et c'est cet élément qui fait selon les uns la force de ce roman, ou selon les autres son inconvénient. Dans mon cas les longueurs ne m'ont pas dérangées même si je n'ai pas non plus adoré. J'ai trouvé que l’ambiance, comme si chaque chose venait en son temps, au bon moment, était très en accord avec l'histoire racontée, ce qui donne au roman un ton très doux et original.

  Cette douceur se ressent particulièrement dans le style de l'auteur bien que le milieu dans lequel Manolin vive soit populaire. Il utilise d'ailleurs par moments des mots espagnols (l'histoire se déroulant à Cuba), ce qui m'a fait sourire. Je n'ai pas ressenti d'empathie particulière pour les personnages car je me sentais assez éloignée d'eux et extérieure aux scènes. Celle où Santiago réussit à prendre le gros poisson et ce qui suit après m'a malgré tout beaucoup touchée : c'est en mettant lentement mais sûrement les choses en place qu'Hemingway a réussit à nous faire ressentir certaines émotions, tel que la compassion, le respect ou l'amour, comme le dit si bien le résumé.

  C'est donc une bonne et, surtout, belle lecture qui dans sa scène finale ne m'a pas laissé indifférente. Il s'agit d'un roman au style exceptionnel auquel je n'ai pas été habituée, et c'est ce qui fait toute la beauté de ce récit : on a l'impression qu'Ernest Hemingway maîtrise tout avec douceur. Je vous conseille donc particulièrement ce classique du XXème siècle !

Et le lire en anglais ? en plus de faire assez peu de pages (127 dans la mienne avec assez grosse écriture), le style est relativement simple. Ce qui m'a posé problème, c'est les verbes et le vocabulaire en rapport avec la pêche, mais ça n'empêche pas pour autant de comprendre le texte. C'est donc un bon choix pour s'habituer à certaines tournures de phrases et progresser dans la lecture en VO.

~ Bon livre...3/5 ~

1 commentaire:

  1. J'avais également trouvé ce roman assez doux... paisible. Et, les personnages m'ont marqué.

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