Veronica Roth
Synopsis :
Dans le Chicago dystopique de Béatrice, la société est divisée en cinq
factions, chacune dédiée à la culture d'une vertu : les Sincères, les
Altruistes, les Audacieux, les Fraternels, et les Erudits. Sur un jour
désigné de chaque année, tous les adolescents âgés de seize ans doivent
choisir la faction à laquelle ils consacreront le reste de leur vie.
Pour Béatrice, la décision est entre rester avec sa famille et être qui
elle est, les deux sont incompatibles. Alors, elle fait un choix qui
surprend tout le monde, y compris elle-même.
Mais Tris a aussi un secret, celui qu'elle a caché à tout le monde parce qu'elle a été averti qu'il peut signifier la mort. Et comme elle découvre un conflit croissant qui menace de percer cette société en apparence parfaite, elle apprend aussi que son secret pourrait l'aider à sauver ceux qu'elle aime. . . ou pourrait la détruire.
Mais Tris a aussi un secret, celui qu'elle a caché à tout le monde parce qu'elle a été averti qu'il peut signifier la mort. Et comme elle découvre un conflit croissant qui menace de percer cette société en apparence parfaite, elle apprend aussi que son secret pourrait l'aider à sauver ceux qu'elle aime. . . ou pourrait la détruire.
Coûte : 16, 50 €
En grand format
440 pages
Nathan
Sorti en 2011
Note : 9/10
Les thèmes principaux sont
indéniablement les factions. Elles sont à l’opposé les unes des autres et
chaque personne appartient clairement à l’une d’entre elle. Seulement ce n’est
pas le cas de Tris, qui doit donc choisir par elle-même. Elle va alors
découvrir un complot contre les personnes comme elle et devoir se protéger. Le
thème n’est ni original ni trop remâché, l’auteur ne tombe pas dans les clichés
en proposant une histoire dont la « brutalité » de la fin m’a un peu
surprise. Pas vraiment coup de cœur mais une lecture agréable, dont j’ai envie
de lire la suite.
On voit tout de suite que les
personnages principaux sont Tris et Quatre. On n’est pas vraiment sûre au début
car tout attire l’attention du personnage principal (Tris, donc). Mais peu à
peu elle se concentre sur lui, le trouve mystérieux, cherche à en savoir plus
sur lui et ce dernier, de son côté, montre un intérêt un peu plus marqué que
pour les autres à Tris. On se doute bien qu’il va y avoir une histoire d’amour
bien qu’au début c’était une entente familiale, frère-sœur. Quant à leur relation, elle est ambigüe, à
l’image du roman. Par moment ils se sentent bien ensemble, sont heureux et
alors les cœurs d’artichaut sont ravis ; l’auteur sème des petites touches
de romantisme dans une atmosphère de guerre. Après tout, Tris (et peut-être
Quatre ?) est une divergente. Par d’autres moments, la guerre se déroule
entre eux. Le comportement étrange et changeant de Quatre n’y est pas pour
rien. Souvent pendant ces moments-là, j’ai l’impression de voir la scène d’un
vieux couple et il y a quelque chose qui m’échappe.
Le narrateur est Tris et je
pense que l’auteur a fait un bon choix car on arrive à comprendre tous ses
sentiments, ce qu’elle ressent et comment elle justifie ses actes.
La première personne
secondaire qu’on voit, c’est la mère de Tris. On finit par faire sur elle des
découvertes surprenantes, même si on s’en doute un peu depuis un moment. Il y a
également les amis de Tris. En fait, on ne sait pas trop ce que pense cette
dernière d’eux, surtout après qu’elle se soit fait trahie par l'un d'eux. En tout cas ils ne
sont pas à prendre à la légère puisque Tris fera des choses en lien avec eux,
bien comme mal.
Venons-en aux méchants. Il y a d’abord Eric mais je n’ai pas
grand-chose à ajouter sur lui. Je trouve qu’il cache bien son jeu et a un
caractère alternatif ; jaloux, pervers, sournois, hypocrite. Et enfin,
Peter. Il y a des choses qu’il a faites qui me dégoûte et l’auteur a très bien
su montrer son indifférence aux autres, encore plus qu’avec Eric. Et comme
toutes les personnes mauvaises, il m’énerve, sentiment que l’auteur a bien
cherché à nous inspirer je pense.
Je n’ai pas vraiment de
personnages préférés. A part peut-être Tris car on se sent vraiment proche
d’elle. Je ne suis pas du tout courageuse ni altruiste mais je pense que
j’aurais fait à peu près les mêmes choix qu’elle si j’avais été à sa place. Ce
qui m’interpelle chez elle, c’est sa force. Elle refuse de se laisser abattre
et continue un apprentissage difficile alors qu’elle garde un lourd secret.
L’histoire se passe
principalement au quartier général des Audacieux. Je pense que ça donne plus de divertissements d’être dans cette faction plutôt que dans les autres car les
gens vont dans plus d’endroits.
On ne sait pas exactement
quand se déroule l’histoire, l’époque n’est pas du tout évoquée, on évolue dans
un monde parallèle dont on ne sait presque rien des antécédents.
Dans ce roman, le temps ne veut rien dire.
Une journée peut se dérouler lentement lorsqu’une semaine fait à peine deux
lignes. Dans les deux cas ce n’est pas gênant car le temps est bien géré, on
bénéficie toujours de détails et on prend plaisir à apprendre les progrès de
Tris.
Ce qui m’a rebuté au début du roman, c’est la
langue. Le vocabulaire était très simple, pas d’enthousiasme, surtout de la
monotonie. Dans ce roman, l’auteur s’est surtout appuyé sur les événements pour
que ce livre soit un succès. Au fur et à mesure qu’on avance dans le récit,
celui-ci est de plus en plus prenant mais ça m’a déçu que l’auteur n’écrive pas
assez joliment à mon goût.
Javais adoré le lire ce livre !!!
RépondreSupprimerOui !! :D
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