La princesse de Montpensier

Mme de la Fayette

Synopsis :
Mme de la Fayette devance Racine quand elle montre les ravages de la passion aveugle, celle qui entraîne vers la ruine et la mort.
  Au temps de Valois et des guerres de religion, Madame de Montpensier aime ainsi le jeune duc de Guise, bafouant un mari de cicrconstance ivre de jalousie. Elle ignore les sentiments qu'elle inspire au duc d'Anjou, le futur roi de France. Avec une férocité inconsciente, elle torture le pauvre comte de Chabannes chargé de l'éduquer, follement amoureux d'elle lui aussi.
  Du dépit, de la rage, de la haine, des assassinats, voilà le portrait de l'amour que Madame de la Fayette peint avec du sang.
Note : 4/5
Ma critique : la princesse de Montpensier a déclaré au comte de Chabannes -qui l'aime-, qu'elle ne trahirait jamais son mari, malgré son ancien amant, qui revient à la charge. On va donc suivre les hésitations d'une fille qui fait fondre bien des coeurs et qui au final, se trouvera malheureuse.
  Après avoir vu le film, je me suis décidé à lire le  livre, très petit et qui se lit en une ou deux heures. Le récit est agréable et c'est l'occasion d'apprendre un peu plus de mots du langage soutenu ! On doit parfois se reprendre à plusieurs fois pour comprendre certaines phrases surtout au début et pour repérer qui est qui. Ce qui m'a étonné, c'est qu'il y avait vraiment très très peu de dialogues  et parce que c'est très rare, mais agréable aussi.
  Ce qui est sympa dans ce roman, c'est qu'on voit toute sorte d'hommes dévoués à la même femme, ce qui nous permet de nous faire notre propre avis, qui est le mieux d'après nous. La fille paraît vraiment égoïste et l'auteur n'essaye même pas de le cacher. La fin est vraiment triste et je trouve cette nouvelle vraiment cynique. Surtout à la fin, où la fille se fait vraiment avoir. Personnellement, je trouve que la personne avec qui elle aurait été le mieux est le comte de Chabannes. Comme quoi l'amour rend aveugle...
  Un avis très court pour un livre très court mais que vous n'êtes pas près d'oublier !
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Sorti en 1662