Marie-Aude Murail
Synopsis :
Charity est une fille.
Une petite fille. Elle est comme tous les enfants : débordante de curiosité, assoiffée de contacts humains, de paroles et d'échanges, impatiente de créer et de participer à la vie du monde. Mais voilà, une petite fille de la bonne société anglaise des années 1880, ça doit se taire et ne pas trop se montrer, sauf à l'église, à la rigueur. Les adultes qui l'entourent ne font pas attention à elle, ses petites soeurs sont mortes.
Alors Charity se réfugie au troisième étage de sa maison en compagnie de Tabitha, sa bonne. Pour ne pas devenir folle d'ennui, ou folle tout court, elle élève des souris dans la nursery, dresse un lapin, étudie des champignons au microscope, apprend Shakespeare par coeur et dessine inlassablement des corbeaux par temps de neige, avec l'espoir qu'un jour quelque chose va lui arriver...
Une petite fille. Elle est comme tous les enfants : débordante de curiosité, assoiffée de contacts humains, de paroles et d'échanges, impatiente de créer et de participer à la vie du monde. Mais voilà, une petite fille de la bonne société anglaise des années 1880, ça doit se taire et ne pas trop se montrer, sauf à l'église, à la rigueur. Les adultes qui l'entourent ne font pas attention à elle, ses petites soeurs sont mortes.
Alors Charity se réfugie au troisième étage de sa maison en compagnie de Tabitha, sa bonne. Pour ne pas devenir folle d'ennui, ou folle tout court, elle élève des souris dans la nursery, dresse un lapin, étudie des champignons au microscope, apprend Shakespeare par coeur et dessine inlassablement des corbeaux par temps de neige, avec l'espoir qu'un jour quelque chose va lui arriver...
Note : 10/10
Ma critique : quand j’ai commencé ce livre,
je me suis demandé de quoi il parlait. On avait
l’impression d’un petit délire
de l’auteur, pas un roman sérieux. Et au fond si. Il parle de la vie d’une
fillette un peu anormale au 19ème siècle et qui grandit. Au début,
ça avait l’air vraiment pas original, le genre de livres que tous les auteurs
savent faire. Mais dès le premier chapitre mes préjugés ont été balayés et
j’ai vraiment apprécié ces heures de lecture, passant du rire aux larmes en un
clin d’œil. Un coup de cœur d’autant plus grand qu’il est accompagné
d’illustrations et que je recommande.
L’histoire se déroule comme je l’ai déjà dit
au 19ème siècle et au final sur un peu plus d’une vingtaine d’années
il me semble. Au début, je pensais que le choix de cette époque
n’est qu’un petit caprice de l’auteur mais en fait elle a un grand rôle. Dans
ce livre, on découvre à quel point Charity est différente des autres en général
par ce qu’elle aime faire. Et cette société critique toutes les personnes différentes
(ou pas) et il est alors difficile d’avoir une vie agréable. Ce livre fait
passer différentes morales, et chaque lecteur en comprend une différente. Je pense que
c’est surtout pour ça que ce livre est génial.
Avec ce roman, on visite l’Angleterre ! On
passe de Brighton à Londres, pour revenir en Irlande. Ça évite qu’on tombe dans
l’ennui, et ça nous permet aussi de nous situer dans le temps : en quelle
saison on est. La vitesse, le temps ne veulent rien dire. L’auteur va super vite
pour une période alors que pour une autre non, en fonction des choses
importantes à dire.
Il y a beaucoup de non-dits dans ce roman,
pour la plupart ironiques. Là, je n’en ai pas à l’esprit mais franchement
certains m’avaient beaucoup fait rigoler. Le vocabulaire est agréable, l’auteur
semble trouver les mots qu’il faut pour nous faire adhérer. Le niveau de langue
n’est ni vulgaire ni soutenu, juste entre les deux. Pas de fautes, et ça
faisait plaisir :)
Le personnage principal, on s’en doute rien
qu’en voyant la couverture et le titre, c’est Miss Charity. Et ça ne change pas
de tout le livre. C’est donc un narrateur interne et de cette façon on découvre
tout de ce perso : ces peurs, ces envies, ces activités, ses impressions...
Même si elle raconte tout ça au passé et qu’on a l’impression que maintenant
elle y est indifférente, on arrive très bien à comprendre cette petit
fille avec ces étranges activités.
Comme personnages secondaires, il y a la
bonne, la maitresse et sa famille entre autres. Ces
deux premières, Charity les aime, elles font partie des adultes qui se trouvent
dans chaque enfance, elle les affectionne. Quant à sa famille, on ne sait pas
trop. Surtout sa mère qui se fiche un peu de sa fille. J’imagine que celle-ci a
finit par ne plus y faire attention et à s’en contenter. Ensuite, les cousins
qui gardent une grande place dans l’histoire. Est-ce qu’elle les aime ?
Elle ne le dit pas mais on le devine. Et puis Kenneth. On devine tout de suite
qu’il va y avoir quelque chose entre eux et je trouvais ça interminable, cette
attente. Au final, c’est qui qu’avait raison, hein ;)
Évidemment, je m’identifie le plus à Charity.
C’est dur d’en être autrement. Bon, je ne vais pas dire que je lui ressemble,
il y a mieux que moi dans ce style. Non, mais je la comprends et parfois
j’aimerais être comme elle. Mais c’est vrai quand général ce qui la gonfle me
gonfle aussi ! Ce qui m’interpelle chez elle, c’est un peu sa maturité
dans sa gaminerie : après tout elle s’intéresse aux sciences, on se moque
d’elle mais au fond elle vaut mieux que tout ceux qui passent leur temps à
glander en se moquant des autres. Non ???
C'est celui que j'ai le moins aimé de l'auteur personnellement. J'ai tout de même retenté l'expérience et je n'ai pas été déçue. Je te conseille Oh boy !, Monsieur X et L'assassin est au collège d'elle qui sont excellents !
RépondreSupprimerC'est vrai que ce n'est pas mon préféré non plus mais j'avais bien aimé. Oh boy ! je l'ai déjà lu et adoré mais les autres je retiens les noms ! Bisous :)
SupprimerMoi aussi j'ai adoré ce livre ! C'était un vrai coup de coeur et personnellement, je suis tombée sous le charme de Kenneth :)
RépondreSupprimerJe l'avais beaucoup aimé aussi, Kenneth :)
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