Nos étoiles contraires

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John Green
Synopsis :

 Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie

Coûte : 16, 50 €

323 pages

En grand format

Nathan

Sorti en 2012.

Ma critique : en ce moment, Nos étoiles contraires fait le tour de la blogo avec un certain succès. Les avis positifs que j'ai pu lire m'ont donné très envie de le lire, et c'est comme ça qu'il s'est très vite retrouvé dans ma PAL. Il n'a pas tout à fait été un coup de cœur pour moi, mais j'ai passé de très bons moments et il est vrai que ce roman est un petit bijou.
  L'histoire commence tout doucement, elle n'a rien de très frappant. On découvre le quotidien d'Hazel, qui s'ennuie chez elle et ne fait rien. Comme il s'agit d'un livre romantique, il y a forcément l'amoureux qui va arriver. Et leur rencontre se passe dans un groupe de soutien pour les cancéreux (tout à fait sympathique). On voit donc le "avant" et le "après" leur rencontre, il y a un grand contraste. Cela m'a bien fait rire, ce passage et le discours qu'Hazel a déclamé à Augustus, bien que je n'ai pas tout compris. C'est d'ailleurs un trait important de ce livre : beaucoup d'idées philosophiques très développées mais pas toujours très compréhensibles, à part pour qui souhaite se casser la tête à y trouver un sens. Ils accrochent dès le début, ce qui est assez surprenant. On a l'impression que l'histoire d'amour est déjà construite. Mais non, elle ne cesse de se développer au fur et à mesure que leurs mésaventures augmentent. J'ai trouvé certains passages très drôles et je pense m'en souvenir encore plus tard. Je ne pensais pas pleurer beaucoup, mais quand "le résultat final" est arrivé, j'en ai les larmes aux yeux. Je n'avais vraiment pas envie que cela arrive car je m'étais attachée aux personnages et ça m'a déprimé pour un bon moment. 
  Hazel est une jeune fille très intelligente et pas vraiment normal pour une adolescente. En dehors de son cancer, je veux dire ; car à 16 ans, on ne parle pas tout à fait des mêmes sujets qu'elle et on ne relis pas Une impériale affliction des centaines de fois ! Augustus, en (presque) parfait amoureux, est génial et fait rêver. Je l'ai trouvé très drôle et intéressant à suivre. Isaac approte une petite touche comique à l'histoire, et en même temps émouvante. Quant à Peter Van Houten, je l'ai détesté dès sa vraie entrée sur scène. Je ne l'ai vraiment pas apprécié, tout comme le couple, d'ailleurs.
  On sent que l'auteur a déjà de l'expérience, car je suis entrée immédiatement dans l'histoire et, tout au long du récit, j'ai étais portée par sa plume drôle et vraiment professionnelle (ça se sent !). Très poétique, également. Parfois compliqué à comprendre, comme je l'ai déjà dit plus haut, et le vocabulaire est recherché, notamment sur tout ce qui est propre au cancer, donc je n'arrivais pas toujours à suivre. 
  Je pense que c'est un livre qu'il faut avoir lu, autant pour son histoire d'amour merveilleuse que pour toutes les idées et théories géniales émises par l'auteur. J'ai maintenant très envie de découvrir en profondeur son univers en lisant d'autres de ses romans. 

Ma note : 8/10

Un bon petit livre !