Kody Keplinger
Synopsis :
Seventeen-year-old Bianca Piper is cynical and loyal, and she doesn't think she's the prettiest of her friends by a long shot. She's also way too smart to fall for the charms of man-slut and slimy school hottie Wesley Rush. In fact, Bianca hates him. And when he nicknames her "Duffy," she throws her Coke in his face. But things aren't so great at home right now. Desperate for a distraction, Bianca ends up kissing Wesley. And likes it. Eager for escape, she throws herself into a closeted enemies-with-benefits relationship with Wesley. Until it all goes horribly awry. It turns out that Wesley isn't such a bad listener, and his life is pretty screwed up, too. Suddenly Bianca realizes with absolute horror that she's falling for the guy she thought she hated more than anyone.
Ma critique : The Duff est l'un des extrêmement rares livres pour lesquels j'ai craqué seulement après avoir lu une chronique très élogieuse ! Il faut dire que les femmes qui lisent sont dangereuses sait comment faire pour nous donner envie... Donc aussitôt lu cet avis, aussitôt acheté, mais il est resté un petit moment dans ma pal car étant en anglais, je voulais m'assurer d'avoir le temps de le lire.
Et si j'avais pu, honnêtement, au lieu de mettre un peu plus d'une semaine à le lire j'aurais mit à peine 3-4 jours. Car ce livre est incroyablement prenant, et ce dès le début. On pourrait penser d'après le résumé et le thème que ce livre est creux, mais au contraire Bianca, l'héroïne de l'histoire, apporte une véritable réflexion sur le rapport aux autres au lycée etc. En effet, elle découvre qu'elle est une DUFF, c'est-à-dire la designated ugly fat friend, l'amie passe-partout qui permet de rehausser la beauté de ses amies et de les rendre plus attractives. Tout au long du roman, Bianca est très touchée par cette étiquette qu'on lui colle dessus mais tente de s'en affranchir. En plus de cette réflexion teintée d'ironie, les événements ne sont pas en reste : que ce soit un divorce en préparation pour ses parents, des disputes avec ses meilleures amies ou des discussions bien pimentées avec Wesley, on n'a pas le temps de s'ennuyer.
Certes, dit comme ça ça fait vraiment cliché, mais je vous assure que ce n'est pas le cas. Et puis ce roman est parfait pour se vider la tête et passer un bon moment à rigoler car Bianca est pleine d'humour et de réparties bien trouvées. C'est un personnage très fort qui sait (enfin pense savoir) ce qu'elle veut et a un caractère bien trempé, excepté avec ses meilleures amies Jessica et Casey. Elle porte un regard lucide sur tout ce qui est relations amoureuses, mais sa relation conflictuelle/intéressée avec Wesley va faire évoluer ce regard pessimiste. Et nous, les lecteurs, nous sommes là à regarder cette relation, à rigoler pour un rien ou à être complètement agité par quelque événement. Sérieusement, ce livre nous fait passer par pas mal d'émotions.
La plume de l'auteure, de ce que j'en ai perçu puisque je l'ai lu en anglais, est très agréable. Elle utilise un vocabulaire assez général voire familier mais sans vraiment gêner. Et c'est aussi cette manière d'écrire qui donne toujours envie d'aller plus loin dans l'histoire, de tourner les pages les unes après les autres pour découvrir si la suite sera encore meilleure. Cette histoire semble porter une morale : être désignée secrètement comme l'amie "moche" qui permet de faire paraître les autres plus belles est dur à avaler, mais ce n'est qu'un concept qui ne révèle en rien ce que la personne est intérieurement. Cette thématique m'a beaucoup fait penser à Belle époque de Véronica Rossi, preuve que cette préoccupation et ce problème existe depuis bien longtemps.
The Duff est en apparence semblable à tant d'autres romances young-adult, mais se révèle au final plus profonde qu'il n'y paraissait. C'est un roman qui fait passer un très bon moment avec une héroïne dont on se sent proche et d'autres personnages aussi honnêtes et touchants qu'elle. Je n'ai pas eu de coup de coeur, mais je garderai à coup sûr un très bon souvenir de ce roman qui met en avant et dénonce le principe de Duff.
Et le lire en anglais ? ce roman fait environ 300-350 pages mais se lit très rapidement car on entre facilement dans l'histoire et la taille d'écriture est assez grosse. Le vocabulaire n'est pas très compliqué et permet au contraire d'assimiler pas mal de mots du quotidien et de vocabulaire (entre autre familier) de tous les jours, au contraire de certains romans beaucoup trop techniques ou bien écrits. Je pense qu'un niveau B1-B2 est suffisant pour le lire, d'autant plus que les actions et réactions des personnages ne sont généralement pas très compliquées à comprendre.
Par ailleurs, the Duff a été publié en France depuis janvier, sous le même titre, mais du coup pas la même traduction... ça donne "dodue, utile et franchement fade". Un peu ridicule, et je suis contente de l'avoir lu en anglais rien que pour ce point-là ! Autre point, ce roman été adapté en film et il paraît qu'on rigole bien aussi devant ! A voir.
Et si j'avais pu, honnêtement, au lieu de mettre un peu plus d'une semaine à le lire j'aurais mit à peine 3-4 jours. Car ce livre est incroyablement prenant, et ce dès le début. On pourrait penser d'après le résumé et le thème que ce livre est creux, mais au contraire Bianca, l'héroïne de l'histoire, apporte une véritable réflexion sur le rapport aux autres au lycée etc. En effet, elle découvre qu'elle est une DUFF, c'est-à-dire la designated ugly fat friend, l'amie passe-partout qui permet de rehausser la beauté de ses amies et de les rendre plus attractives. Tout au long du roman, Bianca est très touchée par cette étiquette qu'on lui colle dessus mais tente de s'en affranchir. En plus de cette réflexion teintée d'ironie, les événements ne sont pas en reste : que ce soit un divorce en préparation pour ses parents, des disputes avec ses meilleures amies ou des discussions bien pimentées avec Wesley, on n'a pas le temps de s'ennuyer.
Certes, dit comme ça ça fait vraiment cliché, mais je vous assure que ce n'est pas le cas. Et puis ce roman est parfait pour se vider la tête et passer un bon moment à rigoler car Bianca est pleine d'humour et de réparties bien trouvées. C'est un personnage très fort qui sait (enfin pense savoir) ce qu'elle veut et a un caractère bien trempé, excepté avec ses meilleures amies Jessica et Casey. Elle porte un regard lucide sur tout ce qui est relations amoureuses, mais sa relation conflictuelle/intéressée avec Wesley va faire évoluer ce regard pessimiste. Et nous, les lecteurs, nous sommes là à regarder cette relation, à rigoler pour un rien ou à être complètement agité par quelque événement. Sérieusement, ce livre nous fait passer par pas mal d'émotions.
La plume de l'auteure, de ce que j'en ai perçu puisque je l'ai lu en anglais, est très agréable. Elle utilise un vocabulaire assez général voire familier mais sans vraiment gêner. Et c'est aussi cette manière d'écrire qui donne toujours envie d'aller plus loin dans l'histoire, de tourner les pages les unes après les autres pour découvrir si la suite sera encore meilleure. Cette histoire semble porter une morale : être désignée secrètement comme l'amie "moche" qui permet de faire paraître les autres plus belles est dur à avaler, mais ce n'est qu'un concept qui ne révèle en rien ce que la personne est intérieurement. Cette thématique m'a beaucoup fait penser à Belle époque de Véronica Rossi, preuve que cette préoccupation et ce problème existe depuis bien longtemps.
The Duff est en apparence semblable à tant d'autres romances young-adult, mais se révèle au final plus profonde qu'il n'y paraissait. C'est un roman qui fait passer un très bon moment avec une héroïne dont on se sent proche et d'autres personnages aussi honnêtes et touchants qu'elle. Je n'ai pas eu de coup de coeur, mais je garderai à coup sûr un très bon souvenir de ce roman qui met en avant et dénonce le principe de Duff.
Et le lire en anglais ? ce roman fait environ 300-350 pages mais se lit très rapidement car on entre facilement dans l'histoire et la taille d'écriture est assez grosse. Le vocabulaire n'est pas très compliqué et permet au contraire d'assimiler pas mal de mots du quotidien et de vocabulaire (entre autre familier) de tous les jours, au contraire de certains romans beaucoup trop techniques ou bien écrits. Je pense qu'un niveau B1-B2 est suffisant pour le lire, d'autant plus que les actions et réactions des personnages ne sont généralement pas très compliquées à comprendre.
Par ailleurs, the Duff a été publié en France depuis janvier, sous le même titre, mais du coup pas la même traduction... ça donne "dodue, utile et franchement fade". Un peu ridicule, et je suis contente de l'avoir lu en anglais rien que pour ce point-là ! Autre point, ce roman été adapté en film et il paraît qu'on rigole bien aussi devant ! A voir.
~ Très bon livre...4/5 ~
Haa oui les traductions ne sont pas toujours heureuse, rien qu'hier je me suis fait la remarque à propos de Did I mention I love you ^^'
RépondreSupprimerEn tout cas ce livre me fait envie :)
J'aimerais beaucoup le lire, le film est très sympa :)
RépondreSupprimerIl ne m'intéressait pas trop au début, mais tu me donnes bien envie de le découvrir, avec cette chronique. :)
RépondreSupprimerJe ne suis pas trop tentée par ce livre pour le moment, bien que ta chronique me donne vraiment envie. Je lis de moins en moins de livres avec des personnages principaux de cet âge-là, alors j'ai peur d'être déçue... Je verrai si je le trouve. ^^
RépondreSupprimerConcernant la VO, je n'ai lu qu'un seul livre en anglais, alors... Mais je compte bientôt m'y remettre !
Je l'ai lu en VF et j'ai adoré, j'ai bien aimé le film aussi ^^.
RépondreSupprimerCe livre fait beaucoup parler de lui en ce moment et je dois dire qu'il a l'air pas mal ! Malheureusement je n'ai jamais lu en anglais... Je suis en première ES, je suis assez forte en Anglais, je regarde souvent des séries en VO d'ailleurs, mais est-ce que ce livre pourrait me convenir pour une première lecture VO ?
RépondreSupprimerMerci pour ta chronique !
Je suppose qu'il pourrait te convenir car il n'est pas très compliqué à comprendre et pourrait t'apporter un peu de voc vu que certains mots sont fréquemment utilisés. Le principal problème est que tu te décourageras peut-être à cause du fait que ce soit 300 pages. Donc tu peux toujours tenter le coup (moi j'ai commencé fin seconde avec un livre de 400 pages donc c'est faisable ^^) mais il faut bien que tu te rappelles que le but ce n'est pas de comprendre TOUT, mais de comprendre la situation générale et de lire le livre en entier ;)
SupprimerMerci beaucoup pour tes conseils ! J'en prend note :)
SupprimerIl a l'air sympa, j'en ai entendu beaucoup de bien. Mais je le lirai en anglais, c'est clair et net. C'est vrai que ça me met aussi penser à Belle Epoque (le "concept" du mot duff parce que sinon c'est bien différent je pense haha).
RépondreSupprimerUne lecture VO que j'avais beaucoup apprécié aussi. Le film n'est pas top, même s'il y a pire ^^ Enfin, on passe un bon moment quand même.
RépondreSupprimerDans ma WL, j'avoue que j'hésite entre la VO et la VF xD
RépondreSupprimerIl me tente bien celui-là !
RépondreSupprimerA priori, il ne me tentait pas du tout (et encore moins avec la traduction française et ce que j'ai entendu de l'adaptation ciné), mais peut-être qu'en anglais, ça poserait mieux, d'autant que j'en ai lu pas mal de bien...
RépondreSupprimerJ'ai vu le film que j'ai beaucoup aimé donc pourquoi pas lire le livre oui (même si j'aurais préféré faire le contraire :p)
RépondreSupprimer