Ava Dellaira
Synopsis :
Au commencement, c'était un simple devoir. Ecrire une lettre à un mort.
Laurel a choisi Kurt Cobain, parce que sa grande soeur May l'adorait. Et
qu'il est mort jeune, comme May. Très vite, le carnet de Laurel se
remplit de lettres où elle dresse son propre portrait de lycéenne, celui
de ses nouveaux amis, de son premier amour... Mais pour faire son
deuil, Laurel devra se confronter au secret qui la tourmente, et faire
face à ce qui s'est réellement passé, la nuit où May est décédée. Love
letters to the dead est une lettre d'amour à la vie.
Coûte : 16, 95 €
319 pages
En grand format
Michel Laffon
Sorti en 2013.
Ma critique : j’attendais avec impatience l’occasion de pouvoir lire ce
roman. Je l’ai tout de suite remarqué grâce à sa couverture, magnifique et dont
je ne me lasse pas. Ensuite, le titre m’a interpellé et j’ai trouvé le résumé
et l’idée originaux. Et ce qui a achevé de me convaincre, c’est tous ces avis
proches du coup de cœur ! Il me tardait de le lire.
Je dois dire que je
ne m’attendais pas du tout à ça. On découvre Laurel qui, à travers des lettres
adressées à des célébrités mortes, nous raconte sa vie et son passé. J’ai aimé
le concept de lettres aux morts qui, en plus, délivre beaucoup d’informations
sur leur vie et, je ne les aurais jamais connus ainsi si je n’avais pas lu ce
roman.
Tout au long du
roman, Laurel fait des allusions à la mort de sa grande sœur qu’elle
idolâtrait, sans pour autant nous révéler vraiment les circonstances. On
assiste également à sa vie au lycée, sa rencontre avec Hanna et Natalie, Skye,
Tristan et Kristen, et le cadre familial dans lequel elle vit. Je me suis
d’abord senti mal à l’aise pendant un bon nombre de pages : le récit, le
malaise de Laurel… Au milieu du livre je
me sentais déçue, ne trouvant pas le coup de cœur que j’y attendais. L’histoire
me déprimait. Puis, finalement, je me suis dit : « c’est bien en
fait, c’est un bon livre ». Ce qui a changé, je ne sais pas. J’ai trouvé
que l’histoire s’éclairait.
Laurel finit par
confier dans ses lettres ce qui s’est passé la nuit de la mort de May. Ce
passage m’a touché. La fin annonce de belles choses pour la suite, et je suis
contente que le roman finisse sur cette note-là.
Je n’ai pas toujours
réussi à m’attacher à Laurel. Elle semblait avoir des troubles que je ne
comprenais pas. Heureusement, elle a réussi à se reprendre en main et j’ai fini
par bien l’apprécier. J’ai beaucoup aimé découvrir les moments de famille même
si celle-ci était éclatée. J’en voulais, comme Laurel, à sa mère et je
comprenais très bien la première pour cela. J’ai adoré tante Amy et le père de
Laurel. S’il y a bien des personnages qui m’ont touché et que j’ai aimé, c’est
eux. Les amis de Laurel ainsi que la prof d’anglais m’ont également bien plu,
souvent drôles, surtout Tristan et Kristen !
A l’inverse, je ne
me suis pas sentie proche de May…
L’écriture de l’auteur est assez particulière. Belle, elle
semble fragile et sait transmettre des sentiments au lecteur. Dans Love
letters to the dead, j’ai retrouvé un peu du monde de Charlie dont
Ava Dellaira dit que l’auteur est justement son mentor, et des romans de Cat
Clarke, dangereux, torturés et où l’explication finale arrive de la même
manière.
Je suis contente
d’avoir persévéré dans ma lecture, qui au début me rendait triste et qui
finalement m’a beaucoup apporté. Des réflexions, des rêveries, des
connaissances, des émotions. Merci chère Ava Dellaira, et lisez-tous ce
livre !
~ Très bon livre... 9/10 ~