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mercredi 11 juin 2014

La saga des ombres tome 1, Ender

Orson Scott Card
Synopsis :
 Pour Bean, l'existence se résume à un seul mot survivre. Sa fuite, à l'âge de un an, de la clinique clandestine où il a été conçu artificiellement le conduit droit dans l'enfer des bas-quartiers de Rotterdam, où la violence, la drogue et la prostitution deviennent son quotidien. Grâce à son intelligence, il s'attire cependant l'attention des recruteurs de la Flotte Intergalactique, qui voient en lui le nouvel Ender Wiggin. Ender, le gamin surdoué chargé d'orchestrer la contre-attaque contre les Formiques. Ender, que tous considèrent comme le dernier espoir de l'humanité. Enfin, jusqu'à maintenant, car Bean n'a pas choisi d'intégrer l'école de guerre pour y faire de la figuration.
Coûte : 8, 50 €
542 pages
En poche
J'ai lu
Sorti en 1999.

Ma critique : j'avais déjà lu il y a quelques mois la stratégie Ender, du même auteur. J'avais beaucoup aimé bien que ça c'était révélé lourd par moments. Du coup j'appréhendais un peu de lire ce roman-ci, où l'auteur précisait qu'il complétait le premier sous un angle différent. Certes, j'ai eu des difficultés à le lire, mais le charme a finalement opéré et j'ai apprécié la saga des ombres, bien différent de ce que j'ai pu lire jusque là.

  L'histoire m'a posé problème à certains moments. On découvre d'abord Bean dans les rues de Rotterdam ainsi que son passé avant de le voir arriver à l'école de guerre. Il se passe donc environ 200-300 pages avant que je ne réussisse à m'accrocher à l'histoire et qu'elle capte mon attention. Non pas qu'elle soit inintéressante ! Je n'arrivais tout simplement pas à lire longtemps. L'écriture, tout comme avec la stratégie Ender, était par moments lourde et j'avais du mal à suivre Bean qui, rappelons-le, est un génie. Ma lecture était donc un peu indigeste.

  Cependant, passé ce premier cap, l'histoire est devenue de plus en plus prenante et ce souci d'attention a disparu. Tout au long de ma lecture, j'ai éprouvé de drôles de sentiments : Bean et Ende sont tous les deux des surdoués, mais très différents l'un de l'autre, comme si tout les opposaient. Alors que Ender donne sans calculer, Bean réfléchit à toutes ses actions et à ce qui va en résulter, il ne donne pas si cela n'a pas d'intérêt pour lui. Ce comportement m'a un peu mis mal à l'aise, mais on assiste du coup à un tout autre mode de pensée et il est très intéressant à lire également. Au fur et à mesure que le récit avance, Bean devient plus mature et change peu à peu de comportement : il devient plus sociable et on découvre de nouvelles facettes de sa personnalité. Malgré son apparente froideur, c'est un personnage qui m'a beaucoup tenu à cœur et que je n'oublierai pas de sitôt.

  En parallèle, à chaque début de chapitre, nous suivons soit le colonel Graff ou bien encore sœur Carlotta. Je n'ai pas réussi à complètement cerner ces deux personnages, l'un complètement récalcitrant à la cause de Bean et l'autre qui lui est complètement dévouée. Grâce à elle, on en apprend plus sur le mystère des origines de Bean. Cela soulève d'autres questions auxquelles, j'espère, l'auteur répond dans les tomes suivants : comment va se passer l'évolution de Bean à l'avenir ? Grâce aux actions de soeur Carlotta, Bean finit par retrouver sa famille dont, par le plus grand des hasards, il connaissait déjà un membre... J'ai bien aimé cette fin, elle tranche avec le reste du roman et est plus douce.

  Au contraire de la stratégie Ender, nous découvrons ici l'école de guerre plus en profondeur et un emploi du temps différent. C'est à peine si j'ai reconnu l'univers ! Bean porte une vision plus sphérique sur ce qui l'entoure. On découvre de nouvelles choses et l'auteur revient également su des choses déjà évoquées dans son premier roman, comme les frère et sœur d'Ender, Bonzo...

  L'écriture d'Orson Scott Card, entre son premier roman sur cet univers et celui-là, s'est affirmée. J'avais déjà beaucoup de plaisir à la lire et cette seconde lecture m'a confirmé le talent de l'auteur. Cependant, comme je l'ai déjà dit, je n'arrivais parfois pas à me replonger dans l'histoire tellement elle était pesante. Le fait qu'il change à certains moments de narrateurs, passant dans les pensées d'un personnage à la première personne puis revenant à la troisième m'a beaucoup déstabilisé et j'ai trouvé ça assez étrange.

  Bien que j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cet univers, j'ai aimé le fait qu'il soit approfondi, qu'on découvre une nouvelle approche et des choses qui nous avaient échappé. Une belle lecture donc, que je ne regrette aucunement.

 ~ Bon livre... 8/10 ~

mercredi 19 mars 2014

Le cycle d'Ender tome 1, la stratégie Ender

Orson Scott Card
Synopsis :
 Il y a cinquante ans, la flotte terrienne a réussi à repousser l'attaque des doryphores... Aujourd'hui pourtant, une nouvelle invasion menace.
Un programme militaire pour la formation des futurs commandants de la flotte est en cours, mais le temps est compté. Parmi les élèves-officiers — tous des surdoués —, Andrew Wiggin, dit Ender, focalise toutes les attentions. Appelé à devenir un puissant Stratège, il est le jouet des manipulations de ses supérieurs depuis sa naissance... et cela le dépasse.

Car c'est entre ses mains que repose le sort de l'humanité.

Et Ender n'a que six ans.
En poche
Sorti en 1989.

Ma critique : mon prof' de français nous avait demandé de lire un livre à lire parmi une liste précise. J'étais curieuse depuis qu'il m'en avait parlé, de découvrir ce roman. Et c'est tout simplement pour ça que j'ai décidé de le prendre. Et quand il m'a dit qu'il était génial, je ne l'ai pas totalement cru. Et pourtant. Pourtant ce roman m'a embarqué dès les premières pages et pourtant, dès les premières pages j'ai adoré !

  L'histoire parle d'un garçon à peine six ans qui est un génie, tout comme son frère et sa sœur aînés. Les militaires le testent durant quelques années pour voir si il sera le bon et pas un échec pour contrer les ennemis à venir. C'est ainsi que l'histoire commence, bien qu'on ne puisse pas tout comprendre d'un coup. L'auteur distille ses informations au compte-goutte. Je me suis régalé tout du long.
J'ai tout de même trouvé surprenant qu'à six ans il soit aussi intelligent sur le plan militaire et dans les situations difficiles, même si c'est un génie. C'est très impressionnant.
La révélation de la fin est surprenante. L'auteur a été très ingénieux, je ne m'y attendais pas du tout ! La toute fin me rend curieuse de connaître ce qui va se passer par la suite. Et elle annonce également que les humains n'en ont pas encore totalement fini avec leurs ennemis...


Le prénom d'Andrew (le personnage principal) peut s'expliquer facilement : Ender, "le finisseur", mais il ne prend son sens qu'à la toute fin, lors de cette révélation.
Ender est un personnage très attachant et intéressant à suivre de par sa logique et tout ce qu'il met en œuvre pour réussir. En plus de cela il est courageux et bon, bien que certains de ses actes peuvent se révéler assez choquants. Lors de son passage à l'école militaire (soit presque la totalité du roman), il révolutionne de nombreuses techniques et autres installées pourtant depuis longtemps et je suis très admirative devant un tel personnage.
A l'inverse, son frère Peter fait vraiment froid dans le dos. La plus grande peur d'Ender est justement de lui ressembler. J'ai bien aimé le personnage de Valentine même si certaines décisions qu'elle a prise ne m'ont pas plu. De plus j'ai trouvé dommage que finalement ils ne soient pas si proches que ça avec Ender, au fil du temps.
J'ai aimé découvrir d'autres personnages pendant l'école militaire, certains très attendrissants (dont Bean), bien que le personnage principal reste assez seul.

L'écriture de l'auteur est addictive bien qu'un petit passage à vide. On peut dire que Orson Scott Card sait mener son intrigue ! Il ne laisse le lecteur se douter de rien ni s'ennuyer à cause d'un manque d'action. Je ne me suis donc ennuyée à aucun moment, trop occupé que j'étais  à suivre Ender.
Plus Ender grandit et l'histoire avance, et plus le style de l'auteur est sombre, narcissique. Cela m'a parfois mise mal à l'aise  et fait regretter le début de l'histoire. En même temps, cela traduit bien l'était d'esprit du personnage principal. Celui-ci, en devenant plus aguerri, plus grand et plus intelligent, devient également plus amer et moins naïf. Cela se sent.
L'histoire est racontée à la troisième personne avec un point de vue omniscient suivant principalement Ender. Néanmoins on peut lire des conversations entre deux militaires (Graff et le major Anderson, entre autres) mais aussi des moments avec Valentine et Peter, les deux frère et sœur d'Ender.

  Comme vous aurez pu le constater, j'ai été conquise aussi bien du côté de l'écriture que de l'intrigue. Je n'arrive pas à m'expliquer pour autant pourquoi je n'ai pas eu de coup de cœur. Mon prof' de français m'ayant proposé de lire un autre livre de l'auteur ayant pour personnage principal Bean, j'ai accepté avec plaisir ! Tout cela pour vous dire que je vous conseille grandement de lire cette perle de la science-fiction, juste incontournable d'après moi.

 

~ Très bon livre... 9/10 ~

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