Astor, le riff de la rue

Richard Harland

Synopsis :

 1847. Astor Vance, dix-sept ans, est aux anges : elle doit se fiancer à Lorrain Swale, dont la famille possède la plus grande fortune de Grande-Bretagne. Mais l'adolescente découvre avec horreur qu’aucun mariage n’est prévu, et qu’elle a été engagée comme gouvernante d’enfants... Elle, une noble, au service de petits imbéciles ?! C’est inimaginable...
Le nouveau roman de Richard Harland : une histoire steampunk dont la principale héroïne est la Musique.

Coûte : 15, 90 €

384 pages

En grand format

Hélium

Sorti en 2013.

Ma critique : dès que je l'ai vu en librairie, j'ai eu très envie de le lire. Autant pour sa couverture (que j'aime toujours autant) que pour son résumé. En le lisant, je ne m'attendais pas du tout à ça, mais j'ai plutôt bien aimé.

  Astor est issue d'une famille noble assez appauvrie. Son père, musicien est mort tué par les gangs de musique qui s'entretuaient. Son beau-père, pour se débarrasser d'elle, l'envoie comme gouvernante chez de riches industriels. Avec Véron, majordome arrivé du même endroit, elle va découvrir des choses assez étrange à propos de musique et de complots.

  Comme souvent, j'avais une idée assez précise de ce que je m'attendais à trouver dans ce roman. ça n'a évidemment pas été pareil, je m'attendais à ce qu'Astor reste un peu plus longtemps chez les Swale et qu'elle leur fasse payer tout ce qu'ils lui avaient fait. Cependant, j'ai été assez servie niveau actions en tout genre : fuite, musique, espionnage, combat... Je ne me suis pas ennuyée ! 
  J'ai beaucoup aimé découvrir le groupe de musique dans lequel Astor et Véron sont intégrés sur une vision d'une vieille dame ! Découvrir tout ça était très intéressant, même pour moi qui ne suis pourtant pas très musicienne ni par tout ce qui se rapproche à ce genre de choses. J'avais presque l'impression de faire partie du groupe et de ressentir ce que ressentaient les membres.

  Au niveau du triangle amoureux, on pouvait se douter dès le début comment ça allait finir. Et pourtant, je l'ai bien aimé. Il n'était pas trop présent, et en même temps un peu. J'aurais juste aimé qu'à la fin du roman, Astor lui avoue ses sentiments, qu'on le lise vraiment plutôt qu'on ne s 'en doute.

  Astor est une fille courageuse et combattante qui ne se laisse pas marcher sur les doigts. Elle est aussi assez orgueilleuse voir vaniteuse, mais à force de vivre dans les taudis, son caractère a changé et je l'ai de plus en plus appréciée à mesure que le récit avançait. J'ai trouvé par contre que la nouvelle couleur de ses cheveux et la raison pour laquelle ils étaient devenus comme ça était assez étrange !
Véron est un homme mystérieux sur qui on a immédiatement envie d'en savoir plus. Il est rusé et a des qualités de chef. On découvre peu à peu son passé qui est assez surprenant. C'est un personnage que j'ai bien aimé ! Dommage par contre que Lorrain Swale ne soit pas plus mit en avant, qu'il n'intervienne pas plus dans l'histoire, même si cela s'inscrit dans sa nature.
Les autres Swale sont absolument ignobles. J'avais envie de rentrer dans l'histoire pour leur infliger une bonne correction tellement ils étaient insupportables ! 
Les autres personnes qui font partie du groupe de musique d'Astor et de Véron sont également très sympas à découvrir. 

  L'écriture est assez particulière. Elle m'a emportée dès le début dans le monde assez étrange d'Astor (ce qui est aussi dû à l'intrigue bien menée) et je n'ai pas pu m'arrêter de lire. Cependant, le style est assez lourd et j'avais parfois besoin de pause pour "digérer" le roman.

~ Bon livre... 8/10 ~

 32/35