Jean-Luc Bizien
Synopsis :
Le roi-dragon exerce sa tyrannie sur le Japon. Un jour, Ichirô, apprend
que le souverain a tué ses parents. Assoiffé de vengeance, le jeune
samouraï errant décide de défier le Shogun sorcier. Hatanaka, son père
adoptif et samouraï d'élite va le préparer à l'impossible. Ichirô part
pour une longue quête, au cours de laquelle il sera rejoint par des
compagnons de route, voleur, paysan ou ninja. Il devra les accepter dans
leurs différences, réunir leurs forces et leurs caractères... et se
découvrir à son tour.
Coûte : 16 €
330 pages
En grand format
Le Pré aux Clercs -Pandore
Sorti en 2013.
Ma critique : j'avais repéré ce livre dès sa sortie, sur les blogs : le thème me donnait très envie de le lire, moi qui aime beaucoup le Japon. J'ai justement profité qu'une amie encore plus dingue que moi de ce pays l'achète pour le lui emprunter. Et je ne l'ai absolument pas regretté !
Ichirô a perdu ses parents à sa naissance. C'est le chef des armées de son père qui s'occupe de lui depuis, reclus dans la montagne. Il finit par révéler à Ichirô les secrets de sa naissance. Ils partent donc dans une quête visant à se venger.
Comme je l'ai déjà dit, le sujet me séduisait beaucoup. Découvrir le Japon et sa culture ancienne à travers ce roman fut un plaisir : Jean-Luc Bizien décrit avec aisance ces paysages, le quotidien des Japonais, notamment des sabreurs. J'ai également pris plaisir à lire les combats qui variaient à chaque fois ; j'arrivais même à visualiser quelle était la position des différents combattants ! Cet aspect-là est un vrai régal pour une fan comme moi. Bien plus que ça, il permet d'en savoir plus et de se dépayser complètement le temps de quelques heures qui passent très vite.
Il y a beaucoup d'actions et donc de combats, on n'a pas trop le temps de s'ennuyer. On voit le point de vue de différents personnes et des scènes assez différentes : tournoi, auberge, entretien entre le seigneur et un ninja...
Ichirô est un adolescent qui, grâce à Hatanaka, son mentor, manie avec beaucoup d'habilité le katana. Il a beaucoup d'empathie et de courage et est toujours prêt à aider les autres. Mais cette qualité le pousse aussi à agir sans réfléchir et à faire des actions franchement débiles et dangereuses.
J'ai bien apprécié Hatanaka, un vieil homme droit et valeureux. Il fait souvent preuve de rudesse mais a dans le fond très bon cœur. J'ai bien aimé également les autres personnages : le paysan, le samouraï, la ninja, le voleur... J'ai toutefois eu à certains moments des sentiments mitigés sur eux : pas trop confiance, agacement voir étonnement (surtout à la fin avec le samouraï).
Justement, que dire de la fin ? Elle est tellement étrange ! Je n'arrive pas à m'en remettre. La déclaration d'Hatanaka à Ichirô et à ses compagnons est tout simplement assez grosse et difficile à croire. Difficile de ne pas se jeter sur le tome 2 après, si ce n'était que pour satisfaire sa curiosité... Franchement, les 30 dernières pages sont vraiment étranges, et en même temps ça a fait que je les ai beaucoup appréciées. Ce genre de moment est assez rare.
L'écriture de l'auteur est précise, belle et il manipule avec aisance la plume. J'ai adoré lire ces lignes tout simplement parce qu'il nous emmenait avec lui au Japon rien que par son écriture. On sens que l'auteur a fait des recherches poussées et connaît bien son sujet. J'ai été impressionnée par cette écriture, si maîtrisée (je sais que je me répète un peu !). Le seul bémol est que, par cette écriture distinguée, on a l'impression que les sentiments font moins partie intégrante de l'histoire, comme si le narrateur nous contait la scène de trop loin pour qu'on ressente des choses. Il y a des compromis, donc.
Vous l'aurez compris : une très belle lecture avec ce roman qui se lit d'une seule traite. Je vais me plonger prochainement dans le deuxième et dernier tome de cette très belle série !
Ichirô a perdu ses parents à sa naissance. C'est le chef des armées de son père qui s'occupe de lui depuis, reclus dans la montagne. Il finit par révéler à Ichirô les secrets de sa naissance. Ils partent donc dans une quête visant à se venger.
Comme je l'ai déjà dit, le sujet me séduisait beaucoup. Découvrir le Japon et sa culture ancienne à travers ce roman fut un plaisir : Jean-Luc Bizien décrit avec aisance ces paysages, le quotidien des Japonais, notamment des sabreurs. J'ai également pris plaisir à lire les combats qui variaient à chaque fois ; j'arrivais même à visualiser quelle était la position des différents combattants ! Cet aspect-là est un vrai régal pour une fan comme moi. Bien plus que ça, il permet d'en savoir plus et de se dépayser complètement le temps de quelques heures qui passent très vite.
Il y a beaucoup d'actions et donc de combats, on n'a pas trop le temps de s'ennuyer. On voit le point de vue de différents personnes et des scènes assez différentes : tournoi, auberge, entretien entre le seigneur et un ninja...
Ichirô est un adolescent qui, grâce à Hatanaka, son mentor, manie avec beaucoup d'habilité le katana. Il a beaucoup d'empathie et de courage et est toujours prêt à aider les autres. Mais cette qualité le pousse aussi à agir sans réfléchir et à faire des actions franchement débiles et dangereuses.
J'ai bien apprécié Hatanaka, un vieil homme droit et valeureux. Il fait souvent preuve de rudesse mais a dans le fond très bon cœur. J'ai bien aimé également les autres personnages : le paysan, le samouraï, la ninja, le voleur... J'ai toutefois eu à certains moments des sentiments mitigés sur eux : pas trop confiance, agacement voir étonnement (surtout à la fin avec le samouraï).
Justement, que dire de la fin ? Elle est tellement étrange ! Je n'arrive pas à m'en remettre. La déclaration d'Hatanaka à Ichirô et à ses compagnons est tout simplement assez grosse et difficile à croire. Difficile de ne pas se jeter sur le tome 2 après, si ce n'était que pour satisfaire sa curiosité... Franchement, les 30 dernières pages sont vraiment étranges, et en même temps ça a fait que je les ai beaucoup appréciées. Ce genre de moment est assez rare.
L'écriture de l'auteur est précise, belle et il manipule avec aisance la plume. J'ai adoré lire ces lignes tout simplement parce qu'il nous emmenait avec lui au Japon rien que par son écriture. On sens que l'auteur a fait des recherches poussées et connaît bien son sujet. J'ai été impressionnée par cette écriture, si maîtrisée (je sais que je me répète un peu !). Le seul bémol est que, par cette écriture distinguée, on a l'impression que les sentiments font moins partie intégrante de l'histoire, comme si le narrateur nous contait la scène de trop loin pour qu'on ressente des choses. Il y a des compromis, donc.
Vous l'aurez compris : une très belle lecture avec ce roman qui se lit d'une seule traite. Je vais me plonger prochainement dans le deuxième et dernier tome de cette très belle série !
~ Bon livre... 8/10 ~
31/35
Ca semble bien sympa ! Puis du coup ca te motive encore plus a aller au Japon ^^
RépondreSupprimerBon weekend qui se profile ! Bisous
C'est sûr ^^ j'aimerais bien visiter certains aspects de cet ancien Japon !
SupprimerMerci :D à toi aussi, gros bisous !
Malheureusement, ce roman ne me fait pas très envie!
RépondreSupprimerDommage !
SupprimerJ'avais lu des avis mitigés mais tu me donnes envie de le découvrir :D
RépondreSupprimerAh, je n'en avais pas lu des comme ça ^^ tant mieux, alors !
SupprimerIl a l'air sympa et vu ton bel avis ça donne envie de le lire. Et puis comme toi j'aime bien découvrir le Japon à travers ce genre d'histoire
RépondreSupprimerJe le note :)
Elles sont assez rares aussi ces histoires donc c'est bien d'en profiter ^^
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