vendredi 27 mars 2015

Chroniques express [ 15 ] : la cantatrice chauve & l'attrape-coeurs

Ces chroniques express seront un peu différentes des précédentes puisqu'elles présenteront maintenant à chaque fois deux classiques, de sorte à faire des chroniques "moyennes", entre la taille des chroniques que je fais habituellement et celle des chroniques express. Bonne découverte ;)


Eugène Ionesco
Synopsis :

Mme SMITH : Tiens, il est neuf heures. Nous avons mangé de la soupe, du poisson, des pommes de terre au lard, de la salade anglaise. Les enfants ont bu de l'eau anglaise. Nous avons bien mangé, ce soir. C'est parce que nous habitons dans les environs de Londres et que notre nom est Smith...
Sorti en 1950.
Ma critique : je ne sais pas trop quoi dire de ce livre. J'ai été déçue, énormément déçue. Je m'attendais, en voyant certains commentaires, à lire une pièce drôle que j'aurais plus aimé que mes précédentes pièces de théâtre et bien que j'ai trouvé ça amusant au début, le comique de répétition m'a très vite lassée. Pire, ce théâtre de l'absurde m'a donné envie de me taper la tête contre les murs. Je n'avais clairement pas la bonne mentalité pour lire ces deux pièces, ma lecture a donc été un calvaire malgré le fait qu'il y ait assez peu de pages (160 pages dans cette édition).

  En très bref (désolée, mais je n'ai absolument rien d'autre à dire) : je n'ai pas aimé, ce livre n'a pas marché avec moi, j'attendais quelque chose de ces pièces qu'on n'allait pas me donner puisqu'elles font partie du théâtre de l'absurde. Je ne suis pas sûre de retenter l'expérience avec cet auteur...

~ Livre décevant... 1/5 ~ 


J. D. Salinger
Synopsis :

Le roman, écrit à la première personne, relate la période où Holden Caulfield, expulsé du collège Pencey Preparatory trois jours avant les vacances de Noël, retourne à la maison familiale, à New-York. Il déambulera en ville avant de devoir annoncer la nouvelle à ses parents.
Âgé de dix-sept ans, Holden est plein d’incertitudes et d’anxiété, à la recherche de lui-même. Il vit son passage à l'âge adulte et comprend qu'il perd l'innocence de l'enfance. L'une des plus belles images de l'auteur pour exprimer ce passage est lorsque Holden demande au chauffeur de taxi où vont les canards lorsque l'étang gèle. Salinger dans ce roman décrit avec ironie et justesse la société américaine des années 1950.
 Sorti en 1951.
Ma critique : j'avais lu plusieurs avis négatifs avant de commencer ce livre, mais aussi très enthousiastes. Je ne savais donc pas du tout à quoi m'attendre, je redoutais plutôt ce que j'allais lire. Au final, j'ai un avis assez spécial. Je n'ai pas particulièrement détesté, mais pas aimé pour autant.

  Je comprends plutôt bien l'intérêt de ce texte dans la littérature américaine, mais ce n'est pas pour autant que ce livre m'a plu, je ne sais pas exactement comme l'expliquer, mais c'est dit d'une telle manière que ça lasse un peu. En effet, le personnage principal est assez antipathique car il juge tout le monde et trouve toujours des défauts aux gens. Il parle également d'une manière très spéciale. C'est ce qui est reproché le plus souvent à ce livre, cependant pour moi il ne s'agit même pas d'un reproche. Bien que je n'aime pas les personnages tels que Holden qui paraissent imbus d'eux-même, je comprenais ce qu'il voulait dire. C'est comme s'il ne filtrait pas ses pensées et nous les livrait d'un coup. A ce stade-là, on ne peut s'empêcher de juger les gens, c'est un peu automatique... De plus, il n'y a pas que du négatif dans la façon qu'a Holden de voir le monde : j'avoue qu'il m'a fait sourire dans les passages à propos de son frère Alli dont j'aurais aimé en savoir plus, et avec sa sœur Phoebe !

  Je ne dirais pas que c'est un roman à lire absolument pour sa culture générale. D'ailleurs, il me semble que ça a rendu l'auteur très mal-à-l'aise cette fixation que les gens ont fait sur son oeuvre, et donc sur lui. Ce livre m'a parlé même si je n'ai pas aimé pour autant, il raconte un passage à l'âge adulte où Holden ne sait pas où il en est, où il pense une chose et son contraire. Il est perdu tout simplement. Et c'est pour ça que je ne pouvais pas détester ce livre.

  Cette chronique est assez étrange, je ne sais pas exactement comment exprimer ce que je ressens pour ce livre. L'attrape-coeurs étant un livre ambigu, mon ressenti à ce propos devait l'être forcément ! Je ne peux donc pas vous donner de conseils à son propos : je vous conseille de vous fier à votre feeling car avec ce livre, l'avis diffère énormément en fonction des goûts.

~ Livre sympa mais sans plus... 2/5 ~


5 commentaires:

  1. L'attrape-cœurs est un livre que j'ai très envie de découvrir, malgré son côté assez spécial ^^

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  2. Ta chronique sur "L'attrape-coeur" m' a beaucoup intéressée car je l'ai relu récemment après avoir lu le livre de Beigbeder sur Salinger.

    Je te mets le lien vers l'article de mon blog comme cela tu pourras voir ma perception de ce livre :-)

    http://les-routes-de-l-imaginaire.blogspirit.com/archive/2014/11/02/oona-et-salinger-frederic-beigbeder-grasset-2014-l-attrape-c-3020948.html

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  3. L'Attrape-coeur a été un énorme coup de coeur pour moi, mais je comprend ton ressenti :)

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  4. Pas de très bonnes lectures à ce que je vois :\ La cantatrice chauve me tente bien. J'avais beaucoup aimé Le roi se meurt du même auteur. J'espère juste apprécier un peu plus que toi !
    Bisous ;D

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  5. La cantatrice chauve est une pièce que j'ai et que je n'ai toujours pas lu....

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Merci pour votre commentaire ♥

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