Ces chroniques express seront un peu
différentes des précédentes puisqu'elles présenteront maintenant à
chaque fois deux classiques, de sorte à faire des chroniques "moyennes",
entre la taille des chroniques que je fais habituellement et celle des
chroniques express. Bonne découverte ;)
Synopsis :
Oubliant les nombreux services que son valet Figaro lui a rendus dans Le Barbier de Séville, le comte Almaviva tente de lui dérober sa fiancée Suzanne. Avec l'ingéniosité de celle-ci et l'aide de la comtesse, Figaro obtiendra-t-il enfin la main de celle qu'il aime ? Deuxième volet de la célèbre trilogie de Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, selon le mot de Bonaparte, " c'est déjà la Révolution en action ". Dénonciation des abus de la noblesse, contestation du privilège de la naissance, satire de la justice : à bien des égards, cette pièce écrite en 1778 est révolutionnaire avant l'heure. Mais la folle journée ", pleine de rebondissements et de quiproquos, de chansons, de tableaux vivants et de morceaux de bravoure, est avant tout le chef-d'œuvre d'un dramaturge virtuose.
Sorti en 1778 et et 1792.
Ma critique : étant donné que j'avais fait une
première critique sur le barbier de Séville qui est le premier tome de cette
trilogie et que je vais me répéter un peu, j'ai décidé de regrouper ma critique
de ces deux derniers volumes de la trilogie : le mariage de Figaro et la mère
coupable.
Je suis assez peu
habituée à lire des pièces de théâtre, mais j'avais eu une bonne surprise avec
le barbier de Séville, et je dois dire que j'ai été au début du mariage de
Figaro un peu déçue par les personnages que l'on retrouve changés par rapport à
la fin de la précédente pièce. J'étais un peu perdue du fait de changement et
les "exploits" du comte Almaviva m'ont fait monter les yeux au ciel
plusieurs fois. J'ai réalisé que ces deux pièces étaient en quelque sorte les
séries people de ce siècle (en quand même beaucoup mieux tourné, littérairement
parlant), avec rebondissements en tous genres, escrocs, fatalité, et la mère
coupable m'a finalement bien tenu en haleine.
Chaque tome apporte
à chaque fois de nouveaux personnages que j'ai aimé découvrir : d'abord Suzanne
et Chérubin, puis les enfants du Comte Almaviva et Rosine ainsi que du méchant
qui va essayer de monter la famille du Comte les uns contre les autres.
Il y a toujours ce
thème de la tromperie, de l'adultère et de l'amour impossible qui m'a parfois
agacé autant qu'il m'a plu à certains moments. En ce qui concerne l'écriture de
l'auteur, j'ai été également assez déroutée car j'avais parfois du mal à
comprendre toute la tirade d'un personnage, je ne sais plus exactement à cause
de quoi, probablement du vocabulaire. Malgré tout ces pièces restent assez
faciles à suivre et l'écriture est élégante.
La trilogie tournant
autant de Rosine, du Comte Almaviva, de Figaro et de Suzanne aura donc été une
découverte intéressante, pas toujours comprise et qui rappelle parfois ce qu'on
a l'habitude de voir à la télé (en plus vulgaire mais bien toujours sur les
tromperies et le mariage..) mais néanmoins parfois amusantes et parfaite pour
connaître un peu mieux le théâtre du XVIIIème siècle et Beaumarchais.
~ Bon livre... 3/5 ~
J'avais bien aimé Le Mariage de Figaro, j'en garde un très bon souvenir !
RépondreSupprimerIl faudrait que je lise le tome précédant et suivant.
D'ailleurs, j'avais même assisté à un opéra inspiré de la pièce, mais bon, ce n'est pas le top, vu que c'est en italien et qu'il faut lire les sous titres...
Ah oui, pour l'opéra c'est mieux si on connaît l'italien, ce qui n'est pas non plus mon cas ^^ je te conseille vraiment les deux autrès tomes !
SupprimerUne trilogie qui m'avait beaucoup plus et qui m'a appris à apprécier le théâtre !
RépondreSupprimerC'est aussi mon cas car toutes les pièces de théâtre que j'ai lu ne m'ont pas plus, mais celles-là si :)
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