Livres de coeur: Quelqu'un qu'on aime

Séverine Vidal

Synopsis :

Matt et son grand-père Gary partent à la poursuite des souvenirs sur les routes de l'Ouest américain.
Embarquez dans un road trip pour partager les destins d'une véritable "famille de route".
Des histoires atypiques, des personnages terriblement attachants, des générations qui se croisent...
... pour un roman bouleversant.

Coûte : 15, 50 €

205 pages

En grand format

Sarbacane -Exprim'-

Sorti en 2015.

Un très grand merci aux éditions Sarbacane et à Charlène pour ce service de presse !

Ma critique : quand j'ai découvert la magnifique couverture de ce roman, j'ai été époustouflée et j'ai su qu'il me le fallait, le résumé ne faisant que renforcer cette "intuition". Ayant lu de nombreux avis très élogieux dessus, je mourrais d'impatience de me lancer dedans, pensant/espérant passer un très bon moment avec. Ce qui fut le cas, bien que je n'ai pas eu de coup de coeur.

Honnêtement ça n'en est pas passé bien loin, et je ne sais pas qu'est-ce qui a fait la différence. Je me suis attachée d'emblée à tous ces personnages, et j'étais particulièrement intriguée par le secret que cachait Luke. Chacun m'a semblé aussi attachant que les autres, et cela probablement renforcé par le point de vue à la troisième personne : j'ai été très surprise par la façon dont Séverine Vidal a présenté ses personnages. Car ils sont vivants, tout simplement, et terriblement attachants. Ce qu'ils traversent ensemble ne fait qu'en rajouter une couche : je me suis sentie attendrie par ce qu'ils ont vécu, que ce soit des moments de complicité comme des épreuves, notamment avec la maladie d'Alzheimer de Gary.

Je ne connaissais pas particulièrement ce thème de l'Alzheimer et je ne connais personne dans mon entourage à qui cela soit arrivé, ce qui n'a pas empêché que je me sente touchée par la façon qu'a eu l'auteure d'aborder ce sujet. J'ai eu l'impression qu'en le faisant à travers l'humour de Gary et sa franchise, elle le faisait de manière très... vraie. J'ai aussi aimé le terme de "famille" pour désigner ce groupe insolite, bien que ça puisse paraître étrange, vu qu'ils se connaissent depuis peu de temps.

Et qui dit road-trip dit voyage (oui oui logique). Séverine Vidal nous fait traverser les États-Unis, indiquant états, monuments, villes connues et petites villes paumées pour mon plus grand plaisir : on a rarement l'occasion de découvrir, même en surface, un pays à travers un roman. Et connaissant depuis peu (à peu près) la géographie des États-Unis, je me suis fait plaisir, tout au long de ma lecture, à imaginer quels paysages ces personnages parcourraient.

L'auteure a une plume indescriptible : c'est un mélange de langage poétique, de langage courant et d'humour qui rend le tout tour à tour taquin ou émouvant. Cette façon d'écrire m'a donc dès la première page mise en confiance, et ça m'a fait me dire que, oui, j'allais passer un bon et surtout beau moment avec ce livre.

En y repensant bien, après mûûûre réflexion, c'est tout à fait normal que j'ai aimé ce livre. J'aime les romans, tels que Quelqu'un qu'on aime, qui en quelque sorte donnent un sens à la vie, ou du moins sont une quête à la poursuite du bonheur. Ils te permettent de te sentir vivant, de rêver, et de te dire que toi aussi, un jour, tu feras ton road-trip, tu trouveras ce qui fera ton bonheur. Un livre qui te fais penser extrêmement fort que malgré les épreuves, la vie est belle, et que tout bonheur est possible !